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» Ciné Droit Libre : Le village du festival comme innovation (...)

Publié le lundi 24 juin 2013

Les activités entrant dans le cadre de la 9ème édition du festival « Ciné Droit Libre », édition 2013 ont commencé le samedi 22 juin. Plusieurs innovations sont au menu de la 9è édition Ciné Droit Libre. Le « live and direct » de Sams’K le jah et des séances d’animation folklorique assurées par le groupe « Wôyô » de l’Université de Ouagadougou et bien d’autres sous la supervision du chef du village, le Mareshal Zongo.

Messages de dénonciations des comportements qui ne favorisent pas un réel décollage économique au profit de toutes les couches de la plupart des pays en voie de développement, déclaration d’éveil de conscience, rôle et responsabilité de la jeunesse pour une Afrique où il fera bien vivre pour tous sont entre autres les enseignements principaux chaque soir sur l’aire du village Ciné Droit Libre. « Où va l’Afrique ? » est le thème du festival Ciné Droit Libre, édition 2013. Dans le souci de conduire de bout en bout les activités de la 9è édition, les organisateurs ont remué ciel et terre pour mettre en place un espace convivial et attrayant pour les festivaliers. Ainsi, des artistes dont la renommée dépasse les frontières de leurs pays respectifs ont été sollicités à cet effet. C’est notamment, le rapeur ivoirien qui a le vent en poupe, Billy Billy, l’infatigable combattant pour la liberté d’expression, Seydou Zongo, alias Zêdess, le groupe Keurgui du collectif Y’en en marre du Sénégal pour ne citer que ceux-ci. Pour la soirée du dimanche 23 juin 2013, dès le cap de 18h 30 mn, comme à l’accoutumée, c’est le groupe « Wôyô » qui a assuré le « Show » à travers l’ambiance du « Zouglou ». Les difficultés auxquelles sont confrontés les étudiants, futurs bâtisseurs du Burkina Faso ont été dépeintes. Le caractère inopportun et budgétivore du sénat a été dénoncé sans ambages par les « Zougloumen » du groupe Wôyô.

Le « live » and « direct » de Sams’K le jah

Après la suspension de l’émission « reggae » jadis animé par l’artiste engagé Sams’K le jah, l’artiste a accepté volontier revenir animer son émission, « live » and « direct » au village du festival Ciné Droit Libre, situé à proximité de la mairie de Bogodogo. Lui aussi n’est pas allé du dos de la cuillère pour dénoncer les abus et excès du régime Compaoré. Juste après son émission, place a été faite pour la projection du film « Sababou » qui veut dire espoir. Le film retrace la combativité et l’espoir des Africains pour un lendemain meilleur avec comme acteur principal, Tiken jah Fakoly. L’autre film prévu pour les festivaliers en cette soirée du dimanche 23 juin 2013 était « Borry Bana » lequel retrace la disparution tragique et cruelle du journaliste Norbert Zongo. Le délestage suivit de vents n’ont pas permis au public sorti nombreux pour des échanges critiques et francs sur l’avenir de l’Afrique en général et du Burkina Faso en particulier de suivre l’intégralité des activités inscrites au cours de la soirée. Pour les organisateurs, ce n’est que partie remise. Le public, surtout sa tranche jeune a été invité à participer activement aux différents programmes alléchants concoctés pour le changement positif au pays des Hommes intègres.

Namwinnoukpiein SOME


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