» Ciné droit libre décentralisé : Manga et Pô en spécial Sankara

Le festival de films sur les droits humains et la liberté d’expression Ciné Droit Libre, cette année encore, s’est élancé sur les chemins des villes moyennes du Burkina pour porter le message de la défense et de la promotion des droits humains. Après Ouagadougou en juillet dernier, c’est au tour des autres villes d’accueillir le festival. Et pour cette première phase décentralisée, c’est Manga et Pô qui donnent le top de départ avec un programme savamment concocté : Spécial Thomas Sankara.

Au programme de ces deux soirées sans précédent à Manga et à Pô, des films de grande qualité et traitant des thématiques essentiellement axées sur le père de la Révolution burkinabè, Thomas Sankara. Son idéal, son combat, sa vision, l’espoir qu’il a suscité, etc. Le 15 octobre 2012, cela fait 25 ans que le Capitaine Président Thomas Sankara a été assassiné. Mais à ce jour, le mystère demeure entier concernant cette légende devenue aujourd’hui symbole de courage et d’espoir pour la jeunesse.

Le samedi 13 octobre, le programme commence à la salle de ciné de Manga à partir de 18h30 avec des films comme Rasta Rebelle, un film sur l’engagement de Sams’K le Jah ; à 20h00mn des extraits divers sur la vie et la famille de Thomas Sankara ; à 21h, un documentaire qui lève le voile sur les traces du lion Boukary Kaboré et à partir de 22h, le film Sankara, l’homme intègre va clore la soirée de projection. Blandine Sankara, petite sœur de Thomas Sankara et Sams’K le jah sont les invités qui échangeront avec le public après la projection.

Le dimanche 14 octobre, l’équipe de Semfilms, avec le même alléchant programme se déporte dans la ville emblématique de Pô à la place Nèmaro à 18h 30 pour la même cause : défendre, protéger et promouvoir les droits humains. Il est important de noter que l’accès aux projections- débats, à Manga comme à Pô est libre et gratuite. Les populations de ces deux villes sont invitées à sortir massivement pour sonner la trompette d’un Burkina de libertés et de justice pour tous.