Les démobilisés de la crise post électorale de 2011

PAYS : Côte d’Ivoire
DATE DE PUBLICATION : vendredi 18 novembre 2016
CATEGORIE : Vidéos
THEME : Société
AUTEUR : Abdoulaye Koné

3000 morts, c’est le bilan officiel de la crise post électorale que la Côte d’Ivoire a traversé en 2011. Au nord d’Abidjan, Abobo la commune la plus peuplée y a payé un lourd tribu, obligeant plusieurs jeunes à prendre les armes afin de s’ auto défendre pendant l’insurrection.

Si les autorités ivoiriennes sont parvenues à réinsérer plusieurs jeunes au sein de l’armée régulière, Doubahi a lui accepté de déposer les armes contre la somme de 800.000 frs cfa sans intégrer les rangs des FRCI.

Aujourd’hui encore il essaie de joindre les deux bouts en menant de petites activités de commerce, mais sa reconversion il l’a opérée dans la musique.

« Le rôle des intellectuels n’est pas de participer à la lutte pour le pouvoir. Encore moins de chercher à l’exercer. Leur rôle est, précisément, de se dessaisir autant que possible de tout pouvoir, de renoncer à l’exercice de tout magistère. Il n’est pas d’interpeller qui que ce soit. Il est de se faire, pour une fois, les maîtres de l’ascèse. »

Achille MBEMBE, historien et politologue camerounais in « Le lumpen-radicalisme et autres maladies de la tyrannie », publié dans le MONDE Afrique

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