Apatridie au Burkina Faso : mon papier d’identité, ma vie !
Au sens de l’article 1er de la convention relative au statut des apatrides, adoptée le 28 septembre 1954, l’apatride désigne une personne qu’aucun État ne considère comme son ressortissant par application de sa législation. Au Burkina Faso, le phénomène est peu connu et a pour cause l’absence de recours systématique aux services d’État civil pour l’enregistrement des naissances par les populations d’une part, et d’autre part par le fait que dans la vie courante, celles-ci perçoivent rarement la nécessité de disposer de documents d’identité.
Aussi, ces derniers mois, le pays a enregistré plus de 500.000 déplacés internes (octobre 2019) à cause de la situation sécuritaire. Au cours des déplacements, beaucoup de personnes ont perdu leurs documents officiels, tels que leurs actes de naissance, cartes nationales d’identité, titres de propriété, livret de famille etc. Elles ont souvent maille à partir avec les forces de défense et de sécurité et ne peuvent souvent pas se déplacer d’une localité à une autre. Pour les élèves, ils ont des difficultés à se présenter aux examens scolaires sans papiers.
L’État et ses partenaires, notamment l’UNHCR, tentent de trouver une solution à ces problèmes à travers des audiences foraines et d’autres procédés afin que tout le monde puisse disposer de document d’identité.
Découvrez sur Droit Libre TV, l’histoire de ces burkinabè à risque d’apatridie et les efforts de l’État et de ses partenaires pour résoudre les problèmes.
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Un reportage réalisé avec le soutien de l’UNHCR Burkina.