La carte d’électeur comme arme de changement : le Balai citoyen appelle les jeunes à s’inscrire massivement sur les listes électorales

PAYS : Bénin
DATE DE PUBLICATION : lundi 23 juin 2014
CATEGORIE : Articles
THEME : Politique
AUTEUR : Redaction

La révision des listes électorales dans les villes de Ouagadougou et de Bobo-Dioulasso par la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) a débuté le 17 juin dernier et ce jusqu’au 30 juin 2014. A quelques jours de la fin de l’échéance, le Mouvement le Balai citoyen par la voix de son porte-parole Maitre Guy Hervé Kam et de ses camarades Souleymane Ouedraogo alias Basic Soul et Rasmane ZINABA, dans cette interview, appelle les jeunes à s’enrôler massivement en vue du changement en 2015.

-  DLTV : Nous sommes à quelques jours de la fin des inscriptions sur les listes électorales. En tant que porte-parole du Balai Citoyen quel est votre message à l’endroit des jeunes ?

Maitre KAM : à l’endroit des jeunes, je pense qu’il faut qu’ils participent au changement qualitatif qui est en court dans ce pays. Et, pour participer à ce changement, l’arme que les jeunes, nous les jeunes devons utiliser, c’est les urnes. Pour pouvoir disposer de cette arme et l’utiliser à bon escient, il faut s’inscrire sur les listes électorales. Non seulement s’inscrire soi-même, mais aussi inciter tous les jeunes à s’inscrire parce que le potentiel électoral des jeunes au Burkina Faso est dans l’ordre de 75%. Sur ces 75%, si ne serait-ce que 50% s’inscrivent et participent effectivement aux élections, ce sont eux qui vont apporter le changement et élire les représentants qui vont gérer le pays. Je pense qu’aucun jeune ne doit rater cette occasion. Pour ces raisons, j’appelle massivement tous les jeunes du Burkina à aller s’inscrire sur les listes électorales.

-  DLTV : En tant que membre de la coordination nationale du Balai Citoyen quel est votre message à l’endroit des jeunes ?

Souleymane OUADRAOGO alias Basic Soul : Mon message à l’endroit des jeunes en tant que membre de la coordination nationale du Balai citoyen ne diffère pas de la ligne officielle du Balai citoyen. D’ailleurs une campagne a été lancée « Un citoyen, un balai, une carte d’électeur », donc c’est inciter tous les jeunes, vraiment tous les jeunes des 45 provinces du Burkina à aller s’enrôler. Ceux qui se sont enrôler et qui ne retrouvent plus leurs cartes d’électeurs, c’est de retourner pour aller faire des duplicata afin que pour les élections présidentielles de 2015, chacun soit armée efficacement, en tant que citoyen avec sa carte d’électeur, pour aller faire la différence dans les urnes.

Rasmane ZINABA : Nous sommes une force de changement, nous en tant que jeunes. Nous sommes une force de changement parce que nous sommes cette partie de la population qui est la plus nombreuse et qui souffrons d’un certain nombre de politiques. L’heure est venue pour nous de saisir l’occasion et pour l’occasion, notre arme de changement, c’est la carte d’électeur. Aujourd’hui, nous sommes à une semaine de la fin du processus, nous avons le devoir d’aller chercher nos cartes d’électeurs, de nous faire enrôler et surtout de garder cette carte précieusement pour que le changement en 2015 se fasse avec nous. Si nous voulons que ce changement passe par nous, il faudrait que nous ayons les armes pour le faire. Et cette opportunité-là, nous est offerte. Bientôt c’est la fin, hâtons-nous, allons-y, prenons nos cartes et allons voter pour le changement en 2015.

« Le rôle des intellectuels n’est pas de participer à la lutte pour le pouvoir. Encore moins de chercher à l’exercer. Leur rôle est, précisément, de se dessaisir autant que possible de tout pouvoir, de renoncer à l’exercice de tout magistère. Il n’est pas d’interpeller qui que ce soit. Il est de se faire, pour une fois, les maîtres de l’ascèse. »

Achille MBEMBE, historien et politologue camerounais in « Le lumpen-radicalisme et autres maladies de la tyrannie », publié dans le MONDE Afrique

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