Les étudiants nigériens toujours mobilisés pour de meilleures conditions de vie et d’études

PAYS : Niger
DATE DE PUBLICATION : lundi 17 juillet 2017
CATEGORIE : Vidéos
THEME : Justice
AUTEUR : Boureima Balima

A l’université Abdou Moumouni de Niamey, sept martyrs des mouvements estudiantins ont donné leurs noms aux places importantes. Le dernier, Malah Bagalé, est décédé le 10 avril 2017, à la suite d’un mot d’ordre de grève de l’Union des scolaires nigériens, pour réclamer de meilleures conditions de vie et d’études pour les 21 000 étudiants régulièrement inscrits.

Sous la pression populaire, une commission d’enquête indépendante a été mise en place pour situer les responsabilités.

Même si le gouvernement nigérien brandit plus de 41 milliards de dépenses effectuées en 2016 au profit de l’enseignement supérieur, les structures syndicales de l’université elles, estiment que le gouvernement n’a pas respecté les engagements pris lors des différentes négociations.

« Le rôle des intellectuels n’est pas de participer à la lutte pour le pouvoir. Encore moins de chercher à l’exercer. Leur rôle est, précisément, de se dessaisir autant que possible de tout pouvoir, de renoncer à l’exercice de tout magistère. Il n’est pas d’interpeller qui que ce soit. Il est de se faire, pour une fois, les maîtres de l’ascèse. »

Achille MBEMBE, historien et politologue camerounais in « Le lumpen-radicalisme et autres maladies de la tyrannie », publié dans le MONDE Afrique

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