Putsch du 16 septembre 2015 : Issa Ouedraogo attend toujours la justice pour son épouse Angèle

PAYS : Bénin
DATE DE PUBLICATION : mercredi 14 septembre 2016
CATEGORIE : Vidéos
THEME : Politique
AUTEUR : Ismaël Compaoré

15 morts, plus de 250 blessés et de nombreux dégâts matériels, c’est le sombre bilan du coup d’État du 16 septembre 2015 au Burkina Faso. A l’origine de ce coup de force, qualifié de plus « bête du monde », l’ex Régiment de Sécurité Présidentielle (RSP), garde prétorienne de Blaise Compaoré. Parmi les victimes, figure madame Angèle Ouedraogo née Kaboré. Atteinte à la poitrine par « une balle perdue » le 17 septembre 2015 à Ouagadougou, elle rendra l’âme quelques temps après. Elle laisse derrière elle un enfant de 8 mois et un mari inconsolable.

Une année après, son mari se rappelle de ce triste anniversaire et demande que justice lui soit rendue ainsi qu’à toutes les victimes du putsch

« Le rôle des intellectuels n’est pas de participer à la lutte pour le pouvoir. Encore moins de chercher à l’exercer. Leur rôle est, précisément, de se dessaisir autant que possible de tout pouvoir, de renoncer à l’exercice de tout magistère. Il n’est pas d’interpeller qui que ce soit. Il est de se faire, pour une fois, les maîtres de l’ascèse. »

Achille MBEMBE, historien et politologue camerounais in « Le lumpen-radicalisme et autres maladies de la tyrannie », publié dans le MONDE Afrique

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