MACO : le combat pour la réinsertion sociale des détenus par la culture

PAYS : Bénin
DATE DE PUBLICATION : jeudi 8 septembre 2016
CATEGORIE : Vidéos
THEME : Société
AUTEUR : Ismaël Compaoré

Promouvoir la réinsertion sociale des détenus par les activités culturelles, c’est l’objectif de la cellule culturelle de la Maison d’Arrêt et de Correction de Ouagadougou (MACO). Dans un univers carcéral surpeuplé, caractérisé par les dures conditions de détention et de vie, certains détenus bénéficient de formations dans les métiers de l’art.

Apprendre à chanter, à jouer aux instruments de musique, à danser, à faire le théâtre, etc. tout cela est possible à la MACO, mais réservé seulement à un petit groupe de détenus. Cela s’explique par le manque d’équipements et de formation des Gardes de Sécurité Pénitentiaire (GSP) et surtout par le manque de politique carcérale en matière de réinsertion sociale des détenus au plus haut sommet de l’Etat. Des 26 établissements pénitentiaires, seule la MACO dispose d’une cellule culturelle.

Droit Libre TV vous transporte dans la plus grande prison civile du Burkina Faso en compagnie de deux détenus tout aussi enthousiastes qu’inquiets de leur avenir après les murs de la prison.

« Le rôle des intellectuels n’est pas de participer à la lutte pour le pouvoir. Encore moins de chercher à l’exercer. Leur rôle est, précisément, de se dessaisir autant que possible de tout pouvoir, de renoncer à l’exercice de tout magistère. Il n’est pas d’interpeller qui que ce soit. Il est de se faire, pour une fois, les maîtres de l’ascèse. »

Achille MBEMBE, historien et politologue camerounais in « Le lumpen-radicalisme et autres maladies de la tyrannie », publié dans le MONDE Afrique

img