Le RSP, une épine dans la chaussure de la transition burkinabè
Un mouvement d’humeur de l’ancienne garde prétorienne de Blaise Compaoré a failli ébranler la transition politique en cours au Burkina Faso. Le 4 février 2015, le régiment de sécurité présidentielle (RSP) a empêché la tenue de l’hebdomadaire Conseil des ministres. Cette situation qui est la deuxième du genre après celle du 30 décembre 2014 a exacerbé l’opinion publique qui a engagé des mouvements pour demander le démantèlement du RSP et réclamer justice aux dignitaires de l’ancien régime.