Mali : Quand le gouvernement et les syndicats des enseignants jouent avec l’avenir des élèves

PAYS : Mali
DATE DE PUBLICATION : lundi 3 février 2020
CATEGORIE : Vidéos
THEME : Education
AUTEUR : Boureima SOULO

Plus de 900 écoles sont fermées au Centre et au Nord du Mali à cause de l’insécurité depuis l’éclatement de la crise en 2012. A cela s’ajoutent des grèves intempestives à Bamako et dans une bonne partie du pays, menaçant ainsi l’année scolaire.

Les syndicats, dits des signataires du 15 octobre 2016, exigent l’application de l’article 39 de la loi N° 007 du 16 janvier 2018 qui stipule que toute majoration des rémunérations des fonctionnaires relevant du statut général s’applique de plein droit au personnel enseignant de l’enseignement secondaire, fondamental, de l’éducation préscolaire et spéciale. Le gouvernement n’entend pas cela de cette oreille. Ce qui a poussé les enseignants à déserter les classes.

Les élèves sont les plus perdants de ce bras de fer entre gouvernement et enseignants.

« Le rôle des intellectuels n’est pas de participer à la lutte pour le pouvoir. Encore moins de chercher à l’exercer. Leur rôle est, précisément, de se dessaisir autant que possible de tout pouvoir, de renoncer à l’exercice de tout magistère. Il n’est pas d’interpeller qui que ce soit. Il est de se faire, pour une fois, les maîtres de l’ascèse. »

Achille MBEMBE, historien et politologue camerounais in « Le lumpen-radicalisme et autres maladies de la tyrannie », publié dans le MONDE Afrique

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