Zémidjans, la grogne des chauffeurs de taxi-moto au Benin

PAYS : Bénin
DATE DE PUBLICATION : lundi 10 novembre 2014
CATEGORIE : Vidéos
THEME : Emploi

La couleur jaune de leur blouse est depuis plusieurs années le symbole de la ville de Cotonou. Eux ce sont les conducteurs de taxi-motos appelés en langue locale fon, Zémidjans ou encore Kékénon. Difficile voire impossible de se passer d’eux dans une ville ou le réseau de transport en commun n’existe pratiquement pas.

Cependant les risques que les taxis motos courent, et font courir à leurs passagers ont emmené le gouvernement Béninois à prendre plusieurs mesures parmi lesquelles le port obligatoire du casque pour le conducteur et son passager. Une mesure qui passe difficilement auprès des acteurs de ce type de transport.

Droit Libre TV est allé à la rencontre des conducteurs de zémidjans de Porto Novo car c’est dans cette ville que l’activité a vu le jour.

« Le rôle des intellectuels n’est pas de participer à la lutte pour le pouvoir. Encore moins de chercher à l’exercer. Leur rôle est, précisément, de se dessaisir autant que possible de tout pouvoir, de renoncer à l’exercice de tout magistère. Il n’est pas d’interpeller qui que ce soit. Il est de se faire, pour une fois, les maîtres de l’ascèse. »

Achille MBEMBE, historien et politologue camerounais in « Le lumpen-radicalisme et autres maladies de la tyrannie », publié dans le MONDE Afrique

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