Les OSC disent non à l’intimidation de leurs membres

PAYS : Niger
DATE DE PUBLICATION : mercredi 10 juin 2015
CATEGORIE : Vidéos
THEME : Société
AUTEUR : Boureima Balima

La société civile Nigérienne a décidé de donner de la voix pour protester contre ce qu’elle qualifie de dérives autoritaire du gouvernement nigérien, après l’interpellation de deux de ses membres fin mai. En effet, Moussa Tchangari (Secrétaire Général de l’association Alternative Espace Citoyen) et Nouhou Arzika (Président du Mouvement pour une Citoyenneté Responsable) ont été interpellé pendant quelques jours avant de bénéficier aujourd’hui d’une liberté provisoire.

Ces deux responsables de défense de la démocratie et des droits humains sont accusés d’avoir tenu des propos visant à saper le moral des troupes qui combattent la secte islamiste Boko Haram dans la région de Diffa et d’atteinte à la défense Nationale. Des accusations qu’ils rejettent en bloc et qui selon eux relèvent de manœuvre d’intimidations des organisations de la société civile qui ne font que jouer leur rôle de sentinelle.

Au lendemain de leur sortie des geôles de la police judiciaire à Niamey, le correspondant de Droit Libre TV au Niger est allé à leur rencontre et vous propose ce reportage inédit.

« Le rôle des intellectuels n’est pas de participer à la lutte pour le pouvoir. Encore moins de chercher à l’exercer. Leur rôle est, précisément, de se dessaisir autant que possible de tout pouvoir, de renoncer à l’exercice de tout magistère. Il n’est pas d’interpeller qui que ce soit. Il est de se faire, pour une fois, les maîtres de l’ascèse. »

Achille MBEMBE, historien et politologue camerounais in « Le lumpen-radicalisme et autres maladies de la tyrannie », publié dans le MONDE Afrique

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