Burkina : La nouvelle loi électorale divise

PAYS : Bénin
DATE DE PUBLICATION : samedi 11 avril 2015
CATEGORIE : Vidéos
THEME : Politique
AUTEUR : Ismaël Compaoré

Le 07 avril dernier, le Burkina Faso s’est doté d’une nouvelle loi électorale sous forte surveillance policière et ponctué, par moment, par des jets de gaz lacrymogènes et des courses poursuites entre forces de l’ordre et manifestants.

Cette loi exclue les caciques de l’ex-régime, autorise les candidatures indépendantes et régle la question de l’usage abusif de gadgets en période de campagne. Si pour la majorité des burkinabè, cet acte concretise l’insurrection populaire, pour les anciens dignitaires du régime déchu, elle n’est ni plus ni moins que l’application d’une justice des vainqueurs trahissant l’esprit d’inclusion consacré par la charte de la transition.

DROIT LIBRE TV a suivi de bout en bout les tractations dans la rue et à l’intérieur de l’hémicycle et a braqué ses caméras pour prendre les avis des responsables du Centre pour la Gouvernance Démocratique (CGD) et du Mouvement Burkinabè des Droits de l’Homme et des Peuples (MBDHP) sur cette loi.

« Le rôle des intellectuels n’est pas de participer à la lutte pour le pouvoir. Encore moins de chercher à l’exercer. Leur rôle est, précisément, de se dessaisir autant que possible de tout pouvoir, de renoncer à l’exercice de tout magistère. Il n’est pas d’interpeller qui que ce soit. Il est de se faire, pour une fois, les maîtres de l’ascèse. »

Achille MBEMBE, historien et politologue camerounais in « Le lumpen-radicalisme et autres maladies de la tyrannie », publié dans le MONDE Afrique

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