L’insurrection populaire au Burkina Faso inspire la jeunesse togolaise
La jeunesse togolaise était en liesse à l’annonce de la chute de Blaise Compaoré, le grand médiateur ouest Africain. C’est maintenant à son tour d’avoir besoin d’une médiation. D’une manière ou d’une autre, comme tous les jeunes d’Afrique et d’ailleurs, nous avons soutenu en vœux et en prière le peuple des hommes intègres dans sa lutte.
La semaine du 27 au 31 Octobre a été au Togo, une semaine où les togolais ont suivi plus l’actualité. Certains voulaient que RFI, BBC et les autres médias internationaux arrêtent leurs programmes pour se consacrer exclusivement qu’à l’actualité du Burkina Faso. Sur les réseaux sociaux, les informations sur le Burkina tournaient en boucle. Blaise doit partir était le leitmotiv de tous.
Le mercredi 29 octobre, le rappeur togolais Elom 20ce a publié les numéros de tous les députés burkinabè sur facebook. Il a demandé à tous de leur envoyer des sms leur demandant de ne pas voter la loi car le monde entier les suit de près. Malheureusement, cette initiative fut sans succès, les députés ont fait la sourde oreille.
Le jeudi 30 octobre, la moindre information était publiée sur les réseaux sociaux : facebook, twitter, whatsapp, etc. Comme la jeunesse africaine de par le monde, à l’annonce de la tombée de l’Assemblé Nationale, les jeunes togolais ont éprouvé une grande joie et surtout de la fierté pour cette vaillante jeunesse. Les messages de soutien pour que Blaise Compaoré ne soit qu’une histoire ancienne parvenaient de partout. Dans les espaces publics ou dans les « grins » de thé, les débats sur cette insurrection populaire burkinabè étaient la chose la mieux partagée.
Le vendredi 31 octobre, la nouvelle de la fuite du dictateur Blaise Compaoré était une joie immense. Cela nourrit le courage du peuple togolais d’en faire autant : mettre dehors Faure Essozimna Gnassingbé.
Pour beaucoup de togolais, la jeunesse du Faso est tout simplement héroïque. Elle est un modèle à suivre, une espérance que les régimes autocrates et barbares, comme celui du Togo, partiront par la mobilisation et la détermination. Que Blaise soit jugé de cette félonie par le peuple burkinabè et non par la CPI (Cour Pénale Internationale) ou d’autres cours de justices qui ne sont rien d’autres que ses complices. Sankara est mort, vive Sankara, Justice à lui !
Momo Mawuli Nane pour Droit Libre TV